Joyeux Noël - Littérature pour tous

Un album avec de magnifiques illustrations ! Un très beau livre à lire à vos enfants au coin du feu à l'approche de la fête de Noël.

Premier conte : L'ours blanc et le père de Noël

Il était une fois un ours magnifique avec une superbe fourrure blanche. Son vœu le plus cher était d'aider le Père Noël. Mais dans la maison du Père Noël, personne n'avait besoin de lui car il était beaucoup trop gros pour les aider efficacement.

Cependant à l'approche de la fête de Noël, le Père Noël avait trop de travail et il ne savait plus où donner de la tête !

Sa femme lui proposa d'habiller toutes ses aides en Père Noël pour aller sonner les cloches dans les rues des villes pendant que le vrai Père Noël finissait de confectionner des jouets. En voyant ses aides, le Père Noël fut déçu car ses aides n'avaient pas de barbe. Devant la déception du Père Noël, les aides se lamentèrent si fort que l'ours blanc les entendit au fin fond du Pôle Nord.

L'ours courut chez le Père Noël pour leur venir en aide. La femme du Père Noël proposa à l'ours de couper dans sa belle fourrure pour en faire des petites barbes aux aides. L'ours qui était trop gentil accepta.

Mais soudain l'ours eut très froid ! Il était tout nu ce qui fit rire le Père Noël. L'ours protesta et fit remarquer à juste titre au Père Noël que ce n'était pas drôle. L'ours se mit à pleurer car il voulait fêter Noël avec Madame Ourse et leurs trois petits oursons. et il ne pouvait pas rentrer chez lui tout nu et tremblant de froid.

Devant sa détresse, la femme du Père Noël cousu un habit dans un grand morceau de flanelle rouge. L'habit alla à merveille à l'ours qui n'avait plus froid. Heureux, il rentra chez lui.

Le soir, la femme du Père Noël lui demanda pourquoi il ne venait pas se coucher alors qu'il était fatigué. Il lui répondit : " Je suis en train de faire trois petits ours en peluche (...) C'est pour les trois petits garçons de Monsieur l'Ours".

Deuxième conte : Le sapin qui chante

Il était une fois un petit faon qui se promenait dans la ville des hommes. Par une fenêtre, il aperçut un arbre brillant et scintillant qui portait des étoiles de toutes les couleurs. De retour dans sa forêt, Il en parla à sa douce maman qui lui expliqua qu'il s'agissait d'un sapin de Noël.

Le petit faon confia à sa mère qu'il aimerait tant avoir un sapin de Noël, lui aussi. Maman biche emmena son petit dans une clairière où il y avait un beau sapin. Ils le décorèrent avec plein de racines et de baies. Mais après avoir décoré l'arbre, le faon fut déçu car le sapin était ni brillant ni scintillant. Sa mère lui demanda de patienter jusqu'au lendemain.

Le lendemain de beaux glaçons pendaient à l'arbre et une multitude d'oiseaux chanteurs étaient venus pour manger les baies et les racines. Le faon tomba en admiration devant son sapin. "Quel beau sapin ! murmura-t-il. Beaucoup plus beau que le sapin de la ville !

Troisième conte : L'oiseau rouge

Il était une fois un oiseau rouge qui refusa de partir dans les pays chauds à l'approche de l'hiver. Il voulait rester pour faire étinceler ses plumes rouges sur le ciel gris.

Mais un jour, un vent glacial arriva. La neige se mit à tomber et le pauvre oiseau n'arrivait même plus à se tenir sur les branches trop froides et trop glissantes pour ses petites pattes. Le petit animal était dépité et se posa sur le rebord d'une fenêtre ouverte. Il entra dans la maison pour admirer un superbe sapin étincelant et se posa sur une branche de l'arbre et mangea des noisettes, des amandes et un bonhomme de pain d'épices accroché dans l'arbre.

Heureux, l'oiseau se mit à chanter sans répit sur le sapin !

Quatrième conte : Il y a longtemps à Bethléem et Le petit âne de la Crèche

Il y a longtemps à Bethléem, l'âne, le bœuf et la brebis soufflaient sur l'enfant Jésus pour le réchauffer. Trois rois mages, guidés par une étoile, apportèrent des présents pour le divin enfant : de l'or (le symbole de royauté), de l'encens (le symbole de la divinité) et de la myrrhe ( le symbole de la souffrance et de la mort - La myrrhe est une résine extraite d'un arbre appréciée pour son parfum agréable ; cette substance précieuse était utilisée dans les pratiques d'embaumement).

Le petit âne de la Crèche : Bien des siècles plus tard, une nuit, la neige commença à tomber et il se mit à faire très froid dans une grande étable où se tenait un petit âne et sa maman. Le petit âne frappait du pied à cause du froid et se plaignait. Sa maman lui raconta alors une histoire du temps jadis.

Il avait bien longtemps, raconta la maman à son petit âne, un petit âne solitaire grelottait une nuit d'hiver dans une étable. Des voyageurs fatigués s'arrêtèrent dans cette étable. La femme était lasse et son mari la coucha sur de la paille ; le petit âne approcha pour la réchauffer. Dans la nuit, la femme mit au monde un enfant. Elle l'enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire où l'on mettait de la nourriture pour les animaux.

Le petit âne se mit à veiller sur l'enfant endormi et le réchauffait avec sa douce haleine. La femme appela son fils Jésus car c'était le nom que l'Ange du Seigneur avait prononcé en parlant du bébé qui devait naître.

Soudain, l'étable fut remplie d'une grande lumière car une étoile brillait juste au-dessus de la crèche (Au temps de Jésus, une crèche est un lieu où l'on nourrissait les animaux - Dans la Bible, on ne parle pas de Crèche mais de mangeoire dans laquelle Marie installa Jésus). Une multitude de voix angéliques se firent entendre. Le petit âne se sentit heureux, il eut chaud et fut rempli de joie.

"C'était le premier Noël, dit la maman a son petit âne, et c'est Noël encore aujourd'hui". Le petit âne dit alors : "J'aime l'hiver, j'aime Noël et je n'ai plus froid du tout". Dans cette nuit bénie, le petit âne s'endormit aux côtés de sa mère.

Cinquième conte : Le méchant petit renne

La veille de Noël, 8 petits rennes mangeaient dans leur étable. Tous attendaient de partir avec le Père Noël sauf un qui s'appelait Piaffeur (le verbe piaffer signifie être impatient). Piaffeur partit se coucher.

A l'heure de partir le Père Noël demanda où était Piaffeur. On lui dit qu'il s'était couché. Piaffeur mentit au Père Noël en disant qu'il était malade. Ainsi, le Père Noël partit avec seulement 6 rennes. Piaffeur n'avait pas envie d'aller dans le froid et de porter des cadeaux. Lui aussi voulait recevoir des cadeaux comme les enfants sages.

Piaffeur se rendit compte qu'en mentant au Père Noël, il n'avait pas été sage et il se lamenta. Puis il décida de se dépêcher pour rattraper le Père Noël et il pris sa place pour tirer le traîneau.

Après leur tournée, les 8 rennes fatigués rentrèrent à l'étable où il y avait un sapin décoré et illuminé. Au pied du sapin, il y avait des cadeaux pour les rennes : des couvertures, de carottes, des pommes rouges et des petites boîtes de sucre blanc.

Piaffeur n'osait pas entrer car il avait été méchant mais le Père Noël alla le chercher car un cadeau attendait Piaffeur sous le sapin. Le Père Noël avait pardonné Piaffeur car ce dernier avait changé d'avis en venant aider les autres rennes tirer le traîneau...

Sixième conte : Le terrible ours en peluche

Il était une fois un petit ours qui avait été fabriqué par le Père Noël. Ce dernier était très content d'avoir fait un si beau et gentil ourson. Pourtant, dès le premier Noël, le petit ours se montra terrible car il ne voulait absolument pas être offert à un enfant. Il se cacha dans le traineau pour rentrer avec le Père Noël.

Les quatre Noël suivants, le petit ourson se cacha également pour rentrer au Pôle Nord. La veille du 5ème Noël, le Père Noël se mit à lire les lettres des enfants qui ne méritaient pas de cadeau car ils étaient méchants. Il lu la lettre du petit Toto puis il prit l'ourson en peluche terrible et alla le poser au pied du sapin de Toto.

Toto pleurait car il savait qu'il n'aurait pas de cadeau à cause de son attitude. Pourtant, il aurait tant aimé avoir un ours en peluche !

L'enfant passage ouvrit les yeux et vit le terrible ourson sous le sapin. Fou de joie, Toto prit l'ourson et toute la méchanceté qui était en lui s'en alla. L'ourson était lui aussi très heureux et il se blottit contre Toto. Comme Toto, l'ourson se sentit devenir immédiatement sage.

Tous les deux montèrent se coucher l'un contre l'autre. Le Père Noël était ravi et il dit à sa femme qu'il savait bien qu'il avait fait le meilleur ours en peluche qui puisse exister !